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Quelle est l’origine des pellicules (sèches et grasses)?
Ola amiga ! Si tu as cliqué sur cet article, il est fort probable que tu sois sujette aux pellicules en ce moment. Sache qu’elles sont apparues pour une raison, et il importe de savoir laquelle afin de pouvoir t’en débarrasser ! Comme il s’agit d’un sujet un peu long, je compte en faire une série (pour la partie II: cliquer ici et pour la partie III: cliquer ici). Dans cette première partie, nous verrons pourquoi des pellicules sèches ou grasses peuvent parfois apparaitre sur le cuir chevelu.
DISCLAIMER
Je ne suis pas dermatologue. Comme d’habitude, je te partage ici le fruit de mes recherches et de mes expériences sur un sujet donné ; les pellicules. Et comme il s’agit d’un sujet relativement vaste, je compte en faire deux articles.
Dans cette première partie, nous verrons qu’elles peuvent être les causes des pellicules que tu as dans les cheveux.
Sommaire
Que signifie "avoir des pellicules dans les cheveux"?
Si tu penses avoir des pellicules, pas de panique ! Esthétiquement, il est vrai que cela peut déranger. Cependant, ce n’est pas quelque chose de grave.
Il s’agit avant tout d’une affection cutanée bénigne et passagère, mais qui peut devenir chronique. Pourquoi ? Car si on ne cherche pas la vraie cause du problème, on continuera de faire ce qu’il ne faut pas faire. De ce fait, on ne peut pas s’attendre à voir disparaitre (pour de bon) les pellicules.
C’est pourquoi tout commence par la connaissance. Savoir, c’est pouvoir ! Et puisque les pellicules ont une cause, elles ont aussi une solution ! Dans ce post, nous nous concentrerons sur la cause des pellicules.
Je te propose donc de nous plonger dans la « science des pellicules« .
Qu'est-ce que les pellicules?
Lorsqu’on a des pellicules, on a tout simplement des morceaux de peau morte visibles et agrippées aux cheveux. Dans le jargon scientifique, on appelle cela des « squames ». Pourquoi ce terme ? Car les squames sont le fruit d’un mécanisme cutané naturel nommé « desquamation ».
Minute définition 👩🏽🏫
Squame (n.f) : Fragment de substance cornée s’éliminant de la surface de la peau (cf. Larousse). En d’autres termes, une squame est un petit morceau de la couche la plus superficielle de l’épiderme (couche cornée) qui s’est détaché.
Desquamation (n.f) : Chute de la partie superficielle de l’épiderme sous forme de lamelles cornées ou de lambeaux. Aussi connu sous les noms de Desquamation épidermique, épithéliale, pelliculaire (cf. CNRTL). Elle peut être normale ou pathologique. Dans le dernier cas, elle est provoquée par une maladie.
Autrement dit, notre peau se renouvelle périodiquement. Plus précisément, ce sont les cellules cutanées qui se renouvellement : les kératinocytes. Ces dernières représentent 90 à 95% de la population épidermique.
Voici donc un bref aperçu de la vie d’un kératinocyte :
- Il nait dans les profondeurs de l’épiderme
- Il est teinté grâce à une injection de mélanine par les mélanocytes ; le taux de mélanine est déterminé génétiquement
- Il grandit, se multiplie et se différencie ; il passera par différents stades de maturation à mesure de son déplacement de la profondeur (couches inférieures de l’épiderme) vers la surface (couches supérieures de l’épiderme)
- Arrivé à la surface de l’épiderme (couche cornée), il perd son noyau et devient un cornéocyte ; c’est-à-dire, un kératinocyte mort
- Après une période donnée, il se désolidarise et se détache de l’épiderme ; en se détachant, il est remplacé par une cellule de la couche sous-jacente
Je te laisse une illustration toute simple montrant ce phénomène.
En temps normal, les évènement décrits juste au-dessus se déroulent sur une période comprise entre 21 et 28 jours. Cela représente un cycle épidermique qu’on ne peut pas voir à l’oeil nu.
Nous remarquons simplement qu’une cicatrice que nous avions s’estompe à mesure du temps, ou, qu’une tâche que nous avions il y a 4 mois a complètement disparue. En bref, nous voyons qu’avec le temps, la surface de notre peau a tendance à changer de texture et/ou d’apparence.
Or, le cuir chevelu, c’est de la peau (voir Comment fonctionne la pousse capillaire et Prendre soin de son cuir chevelu : la base pour des cheveux longs et forts !). De ce fait, il est également soumis a un cycle épidermique qui lui permet d’éliminer les cellules mortes et endommagées. Comme sur le reste du corps, les peaux mortes n’ont pas le temps de se voir car le processus se fait continuellement, à son rythme.
Cependant, il peut arriver qu’il y ait un dérèglement dans le renouvellement périodique des cellules. Or, un dérèglement peut conduire à l’accélération du renouvellement cellulaire. Ou au contraire, à son ralentissement.
Un ralentissement conduit plutôt à l’épaississement de la peau (couches inférieures de l’épiderme).
Une accélération, quant à elle, provoque une desquamation visible à l’oeil nu. Autrement dit, les nouvelles cellules arrivent à la surface alors que les plus anciennes ne sont pas encore tombées. Conséquence : les squames s’accumulent à la surface de la peau avant de tomber.
C’est cette accumulation de squames visible à l’oeil nu dans nos cheveux qu’on appellera « pellicules ».
À quel point le renouvellement cellulaire s'accélère quand on a des pellicules dans les cheveux ?
En présence de pellicules, le cycle épidermique durerait entre 5 et 14 jours au lieu de la vingtaine de jours normalement requise.
Est-ce que toutes les pellicules retrouvées dans les cheveux sont les mêmes?
Il existe en réalité plusieurs types de pellicules capillaires. On en recense généralement 2 types :
- les pellicules sèches
- les pellicules grasses.
Il y a donc deux types de pellicules, mais une seule et même cause qu’on a vu plus haut : un dérèglement provoquant l’accélération du cycle épidermique.
Ainsi, une autre question se pose: qu’est-ce qui provoque ce dérèglement?
Quelle est la véritable origine des pellicules ?
Qu’il s’agisse de pellicules sèches ou de pellicules grasses, le coupable serait en réalité une levure (champignon unicellulaire). Son nom : le Malassezia ovalis (ou Malassezia globosa). Note : Dans certains cas, les pellicules retrouvés dans les cheveux seraient causés par un de ses cousins nommé Malassezia furfur.
Ce sont tous deux des champignons naturellement présents sur quasiment toutes les têtes humaines. Autrement dit, ils font partie de notre microbiote cutané.
Microbiote ? 🥲
Oui, c’est bien ça ! Nous avons tous un microbiote, ou flore bactérienne résidente, sur l’ensemble de notre corps. Cela inclut donc le cuir chevelu.
Le microbiote sert de barrière contre toute invasion pathogène. En fait, il lutte contre les bactéries, virus et champignons extérieurs qui essayeraient de pénétrer dans l’organisme. Par ailleurs, il favorise la guérison cutanée. Cependant, il reste opérationnel et équilibré tant que le pH de la peau reste acide, et compris entre 4 et 6.
Le pH cutané idéal reste un pH de 5,5 (voir Le pH et nos cheveux). Ce pH est justement maintenu par le manteau acide.
Qu'est ce que le manteau acide ?
C’est ce qu’on appelle communément le « film hydrolipidique« . Il se compose de sébum, d’urée et de sueur. Ce sont principalement les acides gras libres du sébum, ainsi que les substances acides présentes dans la sueur, qui lui permettent de conserver ce pH acide. En d’autres termes, qui lui permettent de fonctionner correctement.
Grâce à cette acidité, là où le manteau acide se trouve, les bactéries extérieures et pathogènes ne peuvent pas s’installer sur la peau, et encore moins proliférer. A contrario, les bonnes bactéries présentes naturellement peuvent faire leur boulot.
C’est pourquoi sans sébum, les mécanismes de protection et d’hydratation naturelles de la peau sont déséquilibrées, voire inexistantes.
Le Malassezia ovalis fait donc partie de notre microbiote. Dans les bonnes proportions, il est inoffensif. Plus encore, c’est une levure inactive à la base. Mais, pour une raison encore inexpliquée (ou tout du moins, inconnue des scientifiques), cette levure peut se mettre à proliférer chez certaines personnes. Comme l’excès n’est jamais bon, c’est sa prolifération qui est à l’origine du dérèglement du cycle épidermique.
Comment dérègle t-elle le cycle épidermique? En colonisant le cuir chevelu, elle entraine un « pityriasis capitis« .
- Pourquoi « pityriasis » ? Ce terme vient du grec, et signifie « dartre farineux ».
- Pourquoi « capitis » ? C’est un mot latin dérivé du mot « caput » signifiant « la tête ». On l’appelle donc « capitis » tout simplement parce que ce phénomène a lieu sur la tête.
Minute définition 👩🏽🏫
Darte (n.m) : Maladie de la peau qui se manifeste par des rougeurs et des démangeaisons (cf. CNRTL)
Pityriasis capitis (n.m) : Hyperkératose non inflammatoire du cuir chevelu, provoquée par une levure saprophyte (…). Le pityriasis capitis est habituellement considéré comme une forme particulière de la dermite séborrhéique, affectant spécifiquement le cuir chevelu.
La sévérité de l’état pelliculaire est le plus souvent en rapport avec la densité de la levure saprophyte, sans toutefois qu’une relation de causalité soit formellement démontrée. (cf. Dictionnaire médical de l’Académie de Médecine).
Saprophyte (n.m et adjectif) : Se dit des végétaux supérieurs, des champignons et micro-organismes (non pathogènes) qui se nourrissent de matière organique morte (cf. Larousse).
Hyperkératose (n.f) : Épaississement anormal de la couche cornée (la plus superficielle de l’épiderme) (cf. Larousse). Autrement dit, à cause de l’accélération du renouvellement cellulaire, les cellules deviennent matures trop vite. De ce fait, les cornéocytes s’accumulent à la surface de la peau. Cela résume un peu ce que je t’expliquais plus haut.
Pourquoi certains ont des pellicules sèches, et d'autres des pellicules grasses ?
La réponse est assez simple : il y a un lien entre le type de pellicules et le type de peau. En fait, le type de pityriasis qu’on développe dépend généralement de notre type de peau.
Pour rappel, on dénombre 4 types de peau : sèche, normale, grasse et mixte. Le type de peau est durable, mais peut changer avec le temps. En effet, les glandes sébacées et sudoripares s’atrophient à mesure qu’on vieillit. Par conséquent, la peau s’assèche naturellement avec l’âge.
Il ne faut donc pas confondre « type de peau » et « état de la peau ». Dans le second cas, il s’agit d’un état passager par lequel notre peau passe en fonction de notre environnement, de notre état émotionnel, de nos hormones, ou encore, de tout cela à la fois.
Généralement, le type de peau sera le même partout sur le corps, y compris sur le cuir chevelu. C’est pourquoi :
A. Si la peau est plutôt normale à sèche, on développera généralement un pityriasis capitis de type simplex ou sec. Ce qui signifie que des pellicules sèches apparaitront dans les cheveux. Ce premier est certainement le pityriasis le plus fréquent et aussi, le plus connu.
B. Si la peau est mixte à grasse, on verra se développer très probablement un pityriasis capitis de type stéatoïde ou huileux/gras. Dans ce cas, ce sont les pellicules grasses qui apparaitront. D’ailleurs, le Malassezia est plus susceptible de se développer sur les cuirs chevelus gras, c’est-à-dire enrichis en graisses.
Minute définition 👩🏽🏫
Lipase (n.f) : Enzyme ayant la propriété d’hydrolyser les corps gras ou lipides (cf. CNRTL)
Hydrolyse (n.f) : Fixation d’eau sur un ester de monoalcool ou de polyalcool (glycéride) pour régénérer l’alcool et l’acide gras initiaux. En bref, en fixant de l’eau sur une molécule, de nouvelles molécules apparaissent.
Acide oléique et pellicules : quel lien?
Le Malassezia ovalis se nourrit des acides gras libres de notre sébum afin d’opérer une lipase. En bref, il dégrade les acides gras naturellement présents dans le sébum afin de créer des sous-produits, incluant de nouveaux acides gras. Parmi eux, nous retrouvons l’acide oléique.
L’acide oléique est l’acide gras le plus abondant dans la nature. On le retrouve dans certains fruits, plantes et oléagineux et par conséquent, les huiles qu’on en tire. Notamment l’huile d’olive, de colza, de tournesol ou encore, de noisette.
Il est connu pour ses propriétés nourrissantes, cicatrisantes et réparatrices. En renforçant le film hydrolipidique, il permet à la peau et aux cheveux de rester souples et protégés.
Pourtant, certaines personnes y sont sensibles ! Il peut irriter le cuir chevelu si on présente une telle sensibilité. Selon le NCBI, cette sensibilité viendrait de la modulation de l’épaisseur de la couche cornée. Je te laisse une de leur revue à ce sujet ☞ Evaluation du potentiel irritant de l’acide oléique sur la peau humaine : Evaluation in vitro et in vivo.
En effet, chez les personnes sensibles à cet acide gras, le corps le percevra comme un irritant. Et que fait le système immunitaire en présence d’un agent irritant ? Il provoque une inflammation ou « réaction inflammatoire ». Cela inclut des démangeaisons et la peau qui rougit.
Pourquoi une telle réaction?
On a tendance à l’oublier, mais l’inflammation est avant tout un moyen de défense. Si elle est bien gérée par le corps, elle évite énormément de complications face à certaines attaques (bactéries, virus, etc.). Or, le corps peut gérer correctement une inflammation que lorsqu’il est en santé et bien alimenté. Je parle ici d’alimentation riche en vitamines, antioxydants et minéraux essentiels pour de bonnes défenses naturelles, dont la vitamine C, le zinc, le magnésium et le fer.
Pour imager la chose, on peut voir l’inflammation comme une guerre menée par le corps contre un élément externe et pathogène. En bref, un intru indésirable. Quand bien même le corps gagnerait cette guerre, il perdra des soldats (des cellules). Du coup, il faut les remplacer !
Il en va de même lorsque l’inflammation a lieu au niveau du cuir chevelu. Afin de remplacer les cellules endommagées le plus vite possible, le corps accélèrera le cycle épidermique. Cela provoquera encore plus pellicules !
Comment se forment les pellicules sèches ?
Tel que sus mentionné, le Malassezia ovalis est lipophile et rafole des graisses produites par les glandes sébacées. Puisqu’un cuir chevelu sec produit peu de sébum, le Malassezia se nourrira du peu qu’il trouvera. Conséquence : le cuir chevelu et les cheveux deviendront encore plus secs ! Cependant, c’est lorsqu’on est sensible à l’acide oléique que les pellicules apparaitront.
En d’autres termes, « cuir chevelu sec + Malassezia ovalis activé et proliférant + sensibilité à l’acide oléique = pityriasis capitis sec »
Comment reconnaitre les pellicules sèches ?
Les pellicules sèches :
- Sont transparentes à blanchâtres
- Sont légères et volatiles bien qu’elles restent agrippées au niveau des racines
- S’émiettent et partent facilement avec un coup de peigne ou de brosse
- Se retrouvent sur l’oreiller et au niveau des épaules
- Ne démangent pas, ou peu
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Il est important de ne pas confondre un cuir chevelu sec (et déshydraté) avec un pityriasis capitis sec. C’est pourquoi je reviendrai sur le sujet du cuir chevelu sec dans un prochain article!
Comment se forment les pellicules grasses ?
En fait, dans le cas d’un cuir chevelu produisant beaucoup de sébum, le malassezia pourra proliférer plus facilement. En effet, il trouvera des acides gras à hydrolyser partout, et en quantité. Conséquence : Il y aura production d’acide gras oléique en quantité.
Pour celles et ceux qui sont sensibles à cet acide gras, des pellicules se formeront. Et, à cause de l’excès de sébum, elles resteront agglutinées et collées au cuir chevelu. C’est ainsi qu’on les qualifiera de pellicules grasses, ou huileuses.
Par ailleurs, ce terrain deviendra propice au développement de bactéries provoquant encore plus d’inflammation, mais surtout, d’intenses démangeaisons.
Tout comme pour les pellicules sèches, le corps provoquera une inflammation afin de résoudre le problème mais cela ne fera qu’empirer les choses. En effet, l’accélération du renouvellement cellulaire entretiendra le phénomène.
Comment reconnaitre les pellicules grasses?
Contrairement aux pellicules sèches, les pellicules grasses :
- Sont jaunes (voire grisâtres dans certains cas)
- Brillent à cause du sébum qui s’y mêle
- Sont épaisses, pâteuses et forment des plaques
- Adhèrent au cuir chevelu
- S’accompagnent de fortes démangeaisons et de rougeurs
Pellicules : quels sont les facteurs aggravants ?
Résumons : L’origine des pellicules dans les cheveux : une levure qui s’active brutalement et se met à coloniser le cuir chevelu. Pourquoi elle s’active ? Ça, on ne le sait pas vraiment.
Cependant, certains facteurs peuvent contribuer à la prolifération de la levure sur l’ensemble du cuir chevelu. Je les séparerai en 2 catégories :
Facteurs internes
- Stress et surmenage
- Prédisposition génétique
- Perturbation hormonale
- Problèmes de digestion
- Menstruations ; surtout en cas de règles abondantes
- Consommation régulière d’alcool et de malbouffe ; ce sont des acidifiants qui entraineront un déséquilibre acide-base dans le corps. Je te laisse un article à ce sujet.
Facteurs externes
- Shampoings trop rapprochés ou trop agressifs (tensioactifs synthétiques et détergents)
- Utilisation d’eau chaude sur le cuir chevelu
- Fers à lisser et sèche-cheveux
- Teintures et défrisages
- Sudation excessive
- Port de casquettes, de casques, de foulards ; surtout si c’est récurrent
- Le climat ; été = chaleur et humidité, hiver = variations importantes des températures extérieures et intérieures
- Produits capillaires appliqués sur le cuir chevelu ; notamment gels et crèmes
- Hygiène au niveau du cuir chevelu qui laisse à désirée
- Déséquilibre du pH ; ce facteur découle généralement des facteurs cités ci-dessus
Est-ce que les pellicules peuvent causer la chute de cheveux?
Il est parfois entendu que les pellicules causeraient la chute de cheveux chez certains. Voire l’alopécie. Pourtant, qu’elles soient grasses ou sèches, les pellicules de type pityriasis ne causent pas de chute capillaire.
Il peut en effet arriver qu’on ait des pellicules dans les cheveux accompagnées d’une chute capillaire. Néanmoins, ce ne sont pas les pellicules en elles-mêmes qui en sont la cause. Par contre, elles peuvent être un facteur aggravant d’une maladie causant l’alopécie, ou la chute capillaire.
En réalité, les pellicules sont souvent confondues avec d’autres affections cutanées plus graves causant en effet l’alopécie. C’est le cas du psoriasis, ou encore, de la dermatite séborrhéique. Bien que ces pathologies puissent entrainer l’apparition de pellicules, elles ne doivent pas être confondues avec les pellicules grasses ou sèches découlant du Malassezia ovalis.
Par ailleurs, contrairement aux pellicules de type pityriasis capitis, ces deux pathologies ne concernent pas uniquement le cuir chevelu. Elles touchent également d’autres zones du corps. Par exemple, le psoriasis se retrouve aussi sur le cou, les coudes, les genoux, les cuisses et sous les bras.
Voilà amiga, ce sera tout pour ce post. J’espère que les pellicules n’ont plus aucun secret pour toi ! Si tel est le cas, tu sauras normalement reconnaitre si tu as des pellicules sèches ou grasses dans les cheveux ! Aussi, penses-tu avoir repérer le(s) facteur(s) aggravant(s) auxquels tu serais sujette?
En tout cas, dans la partie 2, je te partage les bonnes habitudes à adopter afin de prévenir les pellicules. Finalement, dans la partie 3, tu trouveras des remèdes naturels afin de lutter contre les pellicules sèches et grasses.
Si tu juges cet article utile, pense à le partager sur tes réseaux afin d’aider d’autres personnes à comprendre la science des pellicules ! Par ailleurs, si tu as des questions, n’hésite pas à me laisser un commentaire, ou à m’envoyer un message via le formulaire de contact ! Finalement, si tu as des corrections à suggérer, la procédure est la même 😊
Fica abençoada, bela e crespa 💙
Mickaëlla
