Quels facteurs influent sur la pousse du cheveu?

Olà amiga ! Dans cet article, nous allons voir dix (10) facteurs qui influent sur la croissance des cheveux. Donc, si tu désires accélérer la pousse de tes cheveux afros, il peut être intéressant de les connaitre. 

femme aux cheveux afros longs
Photo by Philipe Cavalcante on Unsplash
Sommaire

Est-il possible d'accélérer la pousse de nos cheveux afros?

Les cheveux poussent à partir du cuir chevelu. En fait, le cheveu nait et grandit dans un petit sac appelé follicule pileux. Il poursuivra son chemin en dehors de ce petit sac, sous forme de tige, à partir du moment où il traverse la peau par l’orifice pilo-sébacé. En bref, par le pore. Cependant, afin de demeurer sur la tête, il devra rester connecté à son petit sac pendant toute la durée de sa vie.

Ainsi, un cheveu se compose de deux parties ; le follicule pileux et la tige capillaire. La tige est la partie du cheveu qu’on voit. C’est aussi une matière biologiquement morte. La partie vivante du cheveu se situe uniquement sous la surface du cuir chevelu, dans le follicule pileux. Elle comprend donc la racine capillaire, également connue sous le nom de bulbe pilaire

C’est à partir du bulbe que le cheveu pousse. Il se compose d’une matrice pilaire et d’une papille dermique. Au cours du processus, les cellules situées dans le bulbe se spécialisent dans certaines fonctions afin de produire le cheveu dans son intégralité (écailles de la cuticule, couleur…). En fait, un cheveu qui pousse est un cheveu en construction

Lorsqu’un cheveu est en phase de croissance, on peut le comparer à une maison (la moelle) qui est entourée : 

– d’un jardin = le cortex ;

– d’une barrière protectrice ou clôture = la cuticule

Je poursuivrais avec cette métaphore...

Cette barrière est composée de planches de bois imbriquées les unes dans les autres, qui sont faites pour être nettoyées, voire « karsherisées ». Si la construction de la clôture se passe mal, l’eau arrivera dans le jardin. Il y a fort à parier que le jardin ne tiendra pas face aux séances de karsher répétitives. De facto, la maison ne tardera pas non plus à s’effriter. 

En bref, c’est toute la propriété qui va sombrer après s’être détériorée petit à petit

Nota Bene

Si tu te sens perdue à cet instant précis, pas de panique amiga ! Avant de poursuivre la lecture, je t’encourage simplement à aller jeter un œil à mon article Comment fonctionne la pousse capillaire ? 

Continuons donc...

Le cheveu pousse depuis l’intérieur – en même temps, depuis l’extérieur, ça aurait été compliqué. De même, sa force et sa durabilité dépendent de la qualité de sa construction. Par conséquent, il est judicieux de se demander s’il y a moyen d’accélérer ou de ralentir la pousse de nos cheveux, surtout lorsqu’ils sont afros. Eh bien, je répondrai de suite à cette question : 

  • Oui, il est tout à fait possible d’accélérer la pousse des cheveux – qu’ils soient afros ou non. 

Cependant, comme on peut booster la pousse de nos cheveux, on peut aussi la ralentir. Voire, l’inhiber. Le système ingénieux qu’on a sur la tête est comme une « machine à charbon ». Elle fonctionne très bien si on lui donne le carburant qu’il faut. Mais dans le cas contraire, la machine va trimer jusqu’à ce qu’elle ne produise plus grand chose. Ou en tout cas, rien d’intéressant. 

Il n’est trop tard que lorsqu’on est arrivé à son dernier cycle de pousse. Bien que…si on veut se dire les choses en toute transparence, il est aussi trop tard lorsque les follicules pileux ont été endommagés de façon irréversible. Mais si tu veux bien, je te propose de traiter ce sujet dans un prochain article ! 

Donc, si on ne se trouve pas dans l’un de ces cas de figure, NORMALEMENT, il est encore possible de changer les choses ! 

Ce n’est pas quelque chose que je peux pour autant affirmer. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que chaque personne est unique. Cependant, je peux te partager 10 facteurs affectant ta pousse. Les connaitre peut t’aider à comprendre comment concrètement accélérer la pousse de tes cheveux afros. Bien entendu, il y en a sûrement d’autres. Mais si tu désires influencer positivement la pousse de tes cheveux, les 10 facteurs qui suivront doivent absolument être pris en compte.

En fait, en les connaissant, tu pourras changer dans ta routine – capillaire ou autre – ce qu’il y a à changer ; cesser de faire ce qui est contre productif ; et faire ce qu’il y a à faire. Bien entendu, SI tel est ton désir !

Certains de ces facteurs dépendent entièrement de tes choix. D’autres sont en dehors de ta volonté. Tu dois donc les subir. Par contre, il est toujours possible de s’adapter correctement aux facteurs qu’on ne peut pas changer afin qu’ils n’aillent pas à notre désavantage. Mais au contraire, afin qu’ils aillent à notre avantage. 

Je classerai donc ces facteurs en deux catégories

A. Les facteurs internes

1. La génétique

Photo by Braňo on Unsplash

J’ai déjà développé ce sujet dans mon post Cheveux longs : est-ce vraiment possible pour tous ? 

Je rappellerai donc la chose suivante : nous avons un patrimoine génétique qui influence tout notre être. Il n’influence pas seulement notre apparence, mais également la manière dont notre corps réagit ou fonctionne. La pousse capillaire fait partie de ces réactions. 

Le nombre et la durée des cycles pilaires, le nombre de follicules pileux, ou encore, la texture et la couleur capillaires, sont autant de choses contrôlées par notre ADNCependant, l’ADN ne fait pas tout car les aliments que nous consommons, et l’environnement qui nous entoure, ont un impact sur l’expression de nos gènes. 

Donc oui, nous avons une longueur capillaire maximale inscrite dans nos gènes. Mais celle-ci est rarement atteinte et rarement courte. Et ce, que tes cheveux soient crépus ou non. Le cheveu a beaucoup de marge pour arriver au moins au milieu du dos au cours de ta vie. 

Ce que je voudrais que tu retiennes est que la génétique n’est pas la seule chose qui influence la pousse de nos cheveux. Par exemple, ce n’est pas parce que ta mère a toujours eu les cheveux courts, sans pour autant les couper, que tu es destinée à être dans le même cas.

Je vais même te dire ce qui fera la différence : tu t’intéresses au fonctionnement de ton cheveu et tu apprends à en prendre soin correctement. En bref, tu mets tout ce qu’il faut de ton côté pour obtenir une pousse optimale et saine ! Alors s’il te plait, pas de fatalisme amiga ! 

2. L'âge

Photo by Shawnee D on Unsplash

Plus on avance en âge et plus les cycles de pousse s’épuisent. On a entre 25 et 30 cycles pour toute notre vie. Et…plus les cycles s’épuisent, plus ils se raccourcissent. C’est complètement normal. Forcément, cela aura un impact sur la vitesse de croissance de la fibre, mais aussi sur sa qualité.

Bien entendu, cela ne signifie pas qu’à 40 ou 50 ans, nos cheveux ne peuvent plus grandir en santé. Mais simplement qu’il faut prendre en compte que le corps change avec l’âge. Comme le taux de collagène diminue dans la peau à mesure que le temps passe, d’autres phénomènes physiologiques évoluent dans notre corps, parfois « négativement ». Je le mets entre guillemets car c’est juste le cycle de la vie. Il y a une saison pour toutes choses. C’est pourquoi il est bon de prendre soin de ses cheveux le plus tôt possible ! 

3. Le genre

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Il y a une différence entre la femme et l’homme en matière de pousse capillaire. Les femmes ont les cheveux qui poussent plus vite. Elles ont également des cycles de pousse plus longs. De facto, la phase Anagène dure généralement plus longtemps chez la femme que chez l’homme. 

Pour être précise, la phase Anagène dure environ jusqu’à 3 ans pour les hommes, et jusqu’à 5 ans pour les femmes. Alors bien sûr, la génétique pèse dans la balance. Ainsi, il est totalement possible pour un homme d’avoir une phase de pousse plus longue que celle d’une femme.

Mais il s’agit là d’une exception et non de la règle car les femmes ont un bel avantage : l’œstrogène. Elle est surnommée l’hormone femelle. On comprend tout de suite qu’elle est beaucoup plus présente chez la femme que chez l’homme. Or, c’est cette hormone qui prolonge la phase Anagène et aide le cheveu à pousser. C’est d’ailleurs pour cela que durant la grossesse, les femmes voient généralement leurs cheveux pousser démesurément, sans rien changer à leur routine.

En fait, durant la période de gestation, le taux d’œstrogène dans le sang peut-être multiplié par 1000 ! Malheureusement, après la grossesse, ce même taux baisse brutalement. Cela entraine la chute de tous ces cheveux qui avaient poussés de manière fulgurante. Il est apparemment recommandé aux femmes enceintes de consommer des compléments alimentaires afin de prévenir cette chute conséquente. Mais en réalité, c’est un phénomène naturel et inévitable. Il peut, à la rigueur, être amortissable.

NOTE

En temps de grossesse, avant de prendre quelques médicaments, ou compléments alimentaires que ce soit, il faut toujours demander l’avis d’un naturopathe ou d’un docteur. Ces compléments devront être à 100% NATURELS, et sans danger pour le fœtus. D’ailleurs, de nombreux fruits et légumes ont une composition chimique qui aident à réduire la chute du cheveu. C’est tout particulièrement le cas des légumes riches en zinc et en soufre. Mais également des aliments riches en inositol (vitamine B7), tels que les céréales complètes (avoine, riz, blé…), les légumineuses et les oléagineux. Je conseille donc de consommer ces types d’aliments plutôt que les « légumes, plantes et fruits » vendus en gélules et bourrés de sucre !

Gardons en tête que même s’il est porté « naturel » sur une boite de compléments, cela ne sera jamais aussi naturel que les fruits. En effet, les fruits proviennent de la nature, et non d’un labo !

4. L'alimentation et l'hygiène de vie en général

Photo by Brooke Lark on Unsplash

Chimiquement, on peut décrire le cheveu ainsi : 

kératine + eau + minéraux + lipides + pigments + matériaux de liaisons moléculaires

Les liaisons moléculaires se divisent en deux catégories :

  • Liaisons faibles. On les nomme ainsi car elles se rompent facilement. Avec de l’eau ou de la chaleur, par exemple. On les divise en 2 sous-catégories :
    • liaisons salines
    • liaisons hydrogènes

  • Liaisons fortes, aussi connues sous le nom de ponts disulfures. Elles assurent au cheveu sa force et sa résistance. Elles lui assurent également sa forme durable (voir mon article Comment reconnaitre un « protein overload »?). C’est pourquoi un cheveu bouclé lissé avec un fer retrouvera normalement sa forme naturelle. Il faut donc user de produits chimiques pénétrant le cheveu jusqu’au cortex afin de les rompre. Le défrisage en est un exemple.

Notre alimentation joue donc un rôle majeur dans notre pousse capillaire. Afin de produire de nouvelles cellules saines, le bulbe doit être nourri correctement. En d’autres termes, on doit le nourrir avec les molécules organiques qui le composent ; lipides, protéines, minéraux, eau.

Si nos cheveux sortent de notre crâne fragilisés, ils ne tiendront pas la route. Fumer est d’ailleurs très néfaste pour le cheveu. Manger des fast food est également contre productif lorsqu’on désire une longue crinière saine. Pourquoi ? Car ce type de repas n’apporte rien au corps, appart du mauvais gras et du sel. 

Disons que tout ce qui entre par notre bouche aura un impact positif, ou négatif, sur notre corps. Et ainsi, sur nos cheveux.

Une alimentation équilibrée permet d’éviter les carences qui perturbent notre système interne. Car, si le corps manque de quelque chose, il s’assurera de donner le nécessaire aux organes vitaux (cœur, cerveau, reins…). Les cheveux deviendront, quant à eux, le cadet de ses soucis. Par exemple, en cas d’anémie trop sévère, les cheveux se cassent beaucoup. Ils peuvent même chuter. Pourquoi ? Car le sang n’est pas oxygéné comme il le devrait. Ainsi, les vaisseaux sanguins qui alimentent les bulbes pilaires ne sont plus approvisionnés comme il faut

En conséquence de cela, l’irrigation sanguine fournie au bulbe n’est pas aussi riche qu’elle le devrait. Or, un bulbe mal irrigué et mal nourri s’atrophiera. Le cheveu poussera de plus en plus fin. Il sera aussi beaucoup plus fragile et cassant ! La rétention de longueur sera un peu plus ardue.

C’est beaucoup de détails pour te dire que si tu veux des cheveux longs, il faut commencer par prendre soin de ta santé amiga ! Bois beaucoup d’eau. Mange beaucoup de fruits, de légumes et de PROTÉINES ! En effet, le cheveu est composé à 95 % de protéines de kératine. Les protéines végétales sont particulièrement bonnes pour le corps (fruits à coque, oléagineux, céréales complètes, légumineuses, etc.). 

Mange également des aliments riches en soufre.

Euhhhh 🥲 Non, merci....

Il faudra pourtant ! Comme je l’ai dit plus haut, les liaisons fortes du cheveux sont faites de soufre ; de deux atomes de soufre pour être exacte. D’où le terme « pont disulfure ». Ces ponts servent de liaison entre deux molécules composant la chaine de la protéine de kératine. On les appelle « acides aminés ». Mais bon, je ne vais pas m’étendre à ce sujet dans ce post. 

Ce que tu dois retenir est que ton cheveu est composé de soufre. Et ce soufre lui assure sa longévité et son maintien. Il est donc indispensable d’en consommer quotidiennement

Comme aliments riches en soufre, tu as notamment l’ail frais, l’oignon, la ciboulette, le chou vert, le chou de Bruxelles, les lentilles, le brocoli, le cresson de fontaine, le navet, le poireau, ainsi que les pois chiches.

En cas de perte excessive de cheveux, ou de cheveux trop cassants, faire un bilan sanguin est toujours une bonne idée. Cela te permettra de savoir ce dont ton corps manque en terme de macro éléments (lipides, glucides, protéines), micro et oligo éléments (vitamines, fer, zinc, iode, potassium, sélénium, magnésium, phosphore, calcium, etc.).

5. Le sport

Photo by Boxed Water Is Better on Unsplash

La pratique régulière d’un sport est un boost pour la pousse du cheveu. Lorsqu’on fait du sport, le cœur bat plus vite, la circulation sanguine s’accélère et la température du corps augmente. Conséquence : les vaisseaux sanguins irriguent parfaitement la racine du cheveu, c’est-à-dire le bulbe. Plus le bulbe est bien irrigué et plus la pousse des cheveux sera accélérée – qu’ils soient afros ou non. Bien sûr, le sport est en lien direct avec la nourriture. En effet, du sang appauvri en nutriments ne servira pas au bulbe.

Après ou avant le sport, manger des aliments favorisant la circulation sanguine est encore mieux ; bananes, agrumes, pomme de terre, chlorophylle. En passant, tout ce qui est végétal, et vert, est riche en chlorophylle. On peut donc citer les épinards, les fanes de betterave, la spiruline, etc.

6. Le stress et l'état émotionnel en général

Photo by Simran Sood on Unsplash

Tôt ou tard, nous faisons tous face à des situations stressantes. Cependant, ce qui compte est la manière dont nous y réagissons. Nous n’avons malheureusement pas toujours les bons réflexes ni les bons moyens de remédier au stress.

Pourtant, le stress qui perdure – à cause du boulot par exemple, devient oxydant pour nos cellules et nos tissus. Je ne parle pas d’un pic d’adrénaline causé par une surprise ou un sursaut. En effet, ce genre de cas de figure est ponctuel. Je parle d’un stress bien installé, comme à la maison. Ce stress provoque la formation accrue de radicaux libres. Notons tout de même que les radicaux libres sont naturellement présents dans le corps. En fait, les radicaux libres découlent de l’oxygène que nous respirons continuellement. En petite quantité, ils sont combattus ou détruits par notre système immunitaire.

Mais s’il y a cumul, le corps ne sera plus capable de produire suffisamment d’antioxydants. Ainsi, nos cellules vieilliront bien plus vite. TROP vite. En fait, les radicaux libres s’attaquent aux cellules. À long terme, cela peut déclencher n’importe quelle maladie, dont le cancer. Aujourd’hui, afin d’aider notre système immunitaire, nous avons besoin de consommer des antioxydants naturels quotidiennement. Ils aident à combattre les radicaux libres qui sont bien trop nombreux dans le corps depuis ces dernières décennies. Pourquoi ? C’est assez simple. Notre environnement est souvent bien loin d’être l’idéal de nos jours ; pollution sonore, atmosphérique, spirituelle….

On en revient donc à l’alimentation. Afin de combattre les radicaux libres, pas le choix : il faut bien s’alimenter ! Il faut notamment consommer des fruits et légumes colorés ! 

Je te laisse à ce sujet une vidéo courte, mais intéressante.

Ce qu’il te faut retenir est que le stress (en particulier s’il est affectif) est le principal facteur de la chute et/ou la casse des cheveux. Je te laisse un article qui en parle un peu plus en détail.

7. Notre condition médicale et la prise de médicaments

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Je ne détaillerai pas trop ce point car je pense que cela rejoint tout ce que j’ai dis auparavant. Le cheveu pousse bien et vite lorsque le bulbe auquel il est rattaché est sainement nourri et correctement vascularisé. En cas de carence alimentaire, de maladie, de faiblesse ou de grosse fatigue, le corps est en alerte. Il donne toute son énergie, ou en tout cas une bonne partie, à guérir et à se rétablir. Il s’assure du mieux qu’il peut de donner aux organes vitaux les nutriments qu’il leur faut. 

Les hormones produites par les glandes surrénales, dites « hormones du stress » sont alors libérées dans le sang en quantité. Je parle ici de l’adrénaline, de la noradréaline et du cortisol. Pourquoi? Car ce sont ces hormones qui favorisent la réparation des tissus.

Conséquence : les cheveux et les ongles sont ceux qui en pâtissent le plus. Ils deviendront vite cassants et secs. Lorsque le corps est sous pression ou sur ses réserves, il ne réagit pas comme d’habitude. Il est en mode combat. Et on le sait, en temps de guerre, il y a des choses à sacrifier afin de survivre…

C’est pourquoi, mange beaucoup de fruits, de légumes, d’oléagineux, de légumineuses, fais de l’exercice, bois beaucoup d’eau, dors bien… En résumé, fais tout ce que tu PEUX afin de garder ton corps dans les meilleures conditions. Cela boostera également ton système immunitaire. Qu’ils soient afros ou non, les cheveux pousseront naturellement plus vites.

Par ailleurs, si tu es carencée, assures toi de prendre ce qu’il faut afin d’y remédier.

Les pilules vendues en pharmacie ne sont pas la solution. Il faut qu’on réapprenne à faire de nos aliments nos médicaments, comme le Créateur l’a voulu au commencement. On vit actuellement dans une société où le médicament est devenu un aliment ! Il faut se l’avouer, si ça continue ainsi, cela causera notre perte ! C’est déjà le cas d’ailleurs !

B. Les facteurs externes

8. Les soins mécaniques

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Deux types de soins mécaniques impactent la pousse et la santé des cheveux : 

1. Le massage du cuir chevelu

Lorsqu’il est réalisé correctement, le massage est très bénéfique. Il aide à activer la circulation sanguine. De facto, il renforce les follicules pileux. De plus, il concoure à l’élasticité et la fermeté du cuir chevelu.

Comment réaliser un massage crânien ? Mettre un peu d’huile sur ses doigts (chauffante si possible, telle que HV de moutarde). Puis, masser SANS FROTTER, en exerçant une légère pression lors du massage. On fait ça tous les deux à trois jours pendant 1 à 3 minutes.

2. La traction du cuir chevelu

La traction, quant à elle, a l’effet opposé. En tirant sur nos cheveux, ou en exerçant une pression sur eux, on tire en réalité la racine du cheveu. On tire sur notre follicule pileux. Rien qu’une petite tension sur le cuir chevelu est une forte pression pour ce mini organe ! Or, les cheveux crépus ne poussent jamais dans la même direction. Ainsi, tenter de les aplatir jusqu’au ras du cuir chevelu n’entraine qu’une chose : de la tension ! À force de tension, les follicules vont s’affaiblir. Ils s’atrophieront de plus en plus. C’est alors qu’on commencera à avoir des cheveux fins. En phase finale, il y a deux cas possibles :

  • Si le follicule n’est pas arraché mais endommagé ☞ Le plus probable est qu’il ne produise plus de cheveu. Cette condition sera très difficile à inverser.
  • Si le follicule est arraché ☞ Aucun cheveu ne poussera plus à cet endroit précis. C’est irréversible.

Ces deux cas de figure ont un nom : l’alopécie ! Ainsi, certains cas d’alopécie peuvent avoir des solutions. Mais malheureusement, d’autres non. D’ailleurs, je compte traiter de ce sujet dans un prochain article ! 

Tu comprends que le plus simple est d’éviter à tout prix ces cas extrêmes. Pour cela, il faut éviter la tension sur tes cheveux, peu importe la coiffure faite. Afin d’être jolie, on a pas besoin de ressembler à une chinoise ou d’avoir l’impression d’être sortie d’un lifting ! Des cheveux crépus non plaqués ou non serrés sont très beaux ! Après je dis ça, je dis rien…

9. L'environnement, le climat et la température

Photo by Mickaëlla, Belas & Crespas

Les températures chaudes et le soleil favorisent la croissance capillaire car cela augmente notre température corporelle. Il n’y a pas grand chose à dire là dessus car c’est assez simple : plus il fait chaud, plus l’apport en nutriments au niveau des bulbes pilaires sera facilité. Conséquence : la production de la kératine sera décuplée et le cheveu poussera plus vite.

⚠️ Il ne faut pas pour autant se mettre au soleil en plein midi comme les reptiles à sang froid ! Nous ne sommes pas faits pour cela. Et puisque l’excès n’est jamais bon, trop de soleil assèche la fibre capillaire et abime le cuir chevelu.

10. Les soins cosmétiques et produits capillaires

Photo by Camille Brodard on Unsplash

Je mets ce point en dernier car les produits qu’on applique sur nos cheveux, et particulièrement sur notre cuir chevelu, sont vraiment efficaces uniquement si nous avons une hygiène de vie correcte. Ils sont comme la cerise sur le gâteau. C’est pourquoi si quelqu’un te dit « J’ai mis cette huile sur ma tête pendant 3 semaines et BAM ! 2 cm de plus », méfie-toi quand même. Et surtout, demandes-toi ce que cette personne fait en plus de cela. Comment vit-elle ? Quelles sont ses habitudes alimentaires?…Il n’y a pas de produit miracle. Je veux dire par là qu’il n’existe aucun produit qui ferait accélérer la pousse de nos cheveux afros en très peu de temps. 

Les crèmes capillaires aident avant tout à retenir la longueur. Elles n’ont pas la capacité d’accélérer la pousse des cheveux – afros ou non. Par contre, à cause des émulsifiants qui les composent, elles peuvent au contraire obstruer les pores et conduire à des chutes de cheveux lorsqu’appliquées sur le cuir chevelu.

Certaines lotions ou huiles peuvent être appliquées sur le cuir chevelu afin d’aider à la pousse. Celles-ci contiennent des éléments chimiques aidant à fortifier le bulbe et les cheveux. C’est notamment le cas du ricin et de la moutarde, et de bien d’autres plantes. Mais là encore, elles ne permettront pas de gagner 10 cm en quelques semaines.

Alors ici, on a parlé de pousse. Mais il me semble bon de rappeler qu’une pousse sans rétention de longueur n’est pas une pousse effective. Vouloir accélérer la pousse de nos beaux cheveux afros est un bel objectif. Cependant, il faut garder en mémoire que cela va de pair avec la rétention de longueur.

Exemple simple : 

Ce mois-ci, parce que tu as changé ton alimentation depuis les 3 derniers mois, tu récoltes les fruits de tes efforts : 1 cm de plus que d’habitude. C’est-à-dire 2 au lieu de 1. Mais voilà qu’en démêlant tes cheveux, tu ne les as pas humidifié, tu n’as pas utilisé un démêlant assez visqueux ou « gluant » afin d’assurer le glissement de tes doigts ou du peigne. Et tu as cassé 2 cm (ça se fait vite). Dans ce cas, ta pousse a t-elle servi ? Malheureusement non.

Le fait que les cheveux poussent plus vite est censé nous rapprocher de notre goal. Pour cela, il faut s’assurer ne pas casser ses cheveux. Des cheveux morts qui tombent, on en aura toujours car chaque cheveu finit par atteindre la fin de son cycle. Ces cheveux morts seront de la même longueur que nos cheveux. De plus, ils auront une pointe blanche (le bulbe). Je te laisse ce schéma illustratif :

Comme tu peux le voir, les cheveux cassés en cours de route seront petits et enroulés sur ceux mêmes. On les retrouvera généralement sur le sol ou dans le lavabo. L’objectif est d’en avoir très peu de cette catégorie. Si cet objectif est rempli, tu pourras observer à l’œil nu ta pousse fulgurante. En tout cas plus importante que d’habitude. 

Néanmoins, deux mots sont à retenir : PATIENCE et PERSÉVÉRANCE. Il faut patienter pour obtenir les fruits d’un arbre planté plusieurs mois voire années auparavant. Avec les cheveux, c’est pareil, surtout si tu reviens de loin. Mais quoi qu’il arrive, lorsque tu prends les bonnes habitudes et que tu adoptes les bons gestes, persévère ! Ne t’arrête pas en cours de route, même si tu ne vois pas encore les résultats. 

Rappelle toi, ce qui a un impact, c’est la routine et non les gestes posés occasionnellement. En d’autres termes, ce qui permettra d’accélérer de manière significative la pousse de tes cheveux afros est ton hygiène de vie et ta routine.

Voilà amiga, c’est tout pour cette fois ! J’espère que cela t’a aidé à comprendre un peu plus ce qui se passe au niveau de ton cuir chevelu lorsque tu es soumise à certains facteurs internes ou externes. En bref, pourquoi parfois tu as l’impression que tes cheveux poussent aussi vite. Et pourquoi d’autres fois, c’est le contraire. En ayant connaissance de tout cela, tu pourras faire des choix beaucoup plus éclairés, et intentionnels, afin d’accélérer la pousse de tes magnifiques cheveux afros ! 

N’hésite pas à partager cet article si tu l’as trouvé utile et à me laisser un commentaire ! 

Fica abençoada, bela e crespa 💙

Mickaëlla

Mickaëlla
Mickaëlla

Je suis coach capillaire mais également amatrice de photographie, passionnée de lecture et d'écriture, blogueuse et créatrice de contenu. Sur ce blog, je te propose des informations concrètes mêlant science du cheveu, routine efficace et alimentation ! Au travers de mes posts, j'espère t'aider à atteindre ton plein potentiel capillaire de façon autonome en utilisant des produits naturels. Ici, on est dans la découverte et le partage au sujet du cheveu crépu et bien plus encore ! Savoir, c'est pouvoir !

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