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L’alopécie Hormonale Féminine : la comprendre afin de la combattre
Ola amiga ! Comment vas-tu depuis? Nous voici arrivées presqu’à la fin de notre série sur l’alopécie (voir article de présentation si nécessaire). La chute de cheveux hormonale chez la femme est un sujet complexe et souvent méconnu. Contrairement à l’alopécie androgénétique, qui est liée aux hormones masculines, l’alopécie hormonale féminine peut être causée par divers déséquilibres hormonaux spécifiques à la physiologie féminine. Dans cet article, nous explorerons les différents types de chute capillaire hormonale chez les femmes, les raisons de leur apparition et les solutions naturelles pour y faire face. Ce sujet t’intéresse ? Alors continue la lecture 😉👇🏽
Sommaire
Les types de chute capillaire hormonale chez la femme
La chute hormonale post-partum
Après l’accouchement, de nombreuses femmes peuvent faire l’expérience d’une chute de cheveux importante due à des changements hormonaux brusques. Cette perte de cheveux, appelée alopécie post-partum, est souvent temporaire et peut durer jusqu’à six mois après l’accouchement. Elle se remarque 6 à 12 semaines après l’accouchement. La chute est diffuse (parfois massive). Elle touche l’ensemble du cuir chevelu mais peut parfois s’accentuer au niveau de la ligne frontale et du sommet de la tête. Elle est donc impressionnante ! Heureusement, c’est un phénomène totalement naturel et réversible.
Des facteurs peuvent néanmoins l’aggraver (inflammation, alimentation pauvre en nutriments, stress, tabac…). L’erreur serait de tenter de prendre tout un tas de compléments alimentaires pour tenter de la masquer! Surtout si on ne change rien à ses habitudes. Nous verrons donc les bonnes habitudes à prendre en amont et en aval de cette chute. Dis-toi que tu ne peux pas l’empêcher… En effet, ton corps passe d’une production accrue d’oestrogènes (les hormones qui permettent d’allonger la durée de croissance active des cheveux) à une chute brutale. En parallèle, le taux de progestérone chute également. Ces deux facteurs sont à l’origine de cette chute capillaire.
Si tu désires comprendre le cycle naturel des cheveux, je t’invite à lire mon article Comment fonctionne la pousse capillaire ?
La chute hormonale d'origine thyroïdienne
Les troubles de la thyroïde, tels que l’hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie, peuvent entraîner des fluctuations hormonales qui affectent la croissance des cheveux. Une thyroïde sous-active ou suractive peut perturber le cycle de croissance des cheveux, entraînant une chute excessive. La glande thyroïde est un organe de plus en plus sous les projecteurs tant les troubles qui l’atteignent deviennnent nombreux à mesure que le tant passe. Les principaux responsables ?
Les fameux perturbateurs endocriniens…en particulier les perfluorés (PFAS). Les troubles les plus communs sont une sous-production d’hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie), ou au contraire, une sur-production d’hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie).
Mais demandons-nous, en quoi est-ce que cela influe sur nos cheveux?
Le cerveau est notre centre de contrôle principal qui nous maintient en vie en s’assurant que nos constantes restent normales. Mais…il faut savoir qu’il ne peut pas fonctionner correctement sans l’aide de « régulateurs » qui envoient des rapports constants afin maintenir cette homéostasie. On en a 7 glandes au total, dont la thyroïde – l’une des plus importantes car son dysfonctionnement entrainera inévitablement celui des autres. Les hormones thyroïdiennes permettent le contrôle la température (production de chaleur), du poids et du métabolisme, de la croissance, de l’intégrité et de la qualité de la peau, de la digestion. Bien entendu, elles influent aussi sur la fertilité. Pourquoi? Car ce sont elles qui contrôlent la production d’oestrogènes et de progestérone. Ces hormones dites femelles qui permettent la régulation du cycle menstruel, l’ovulation et à la préparation de l’utérus à la grossesse.
Or, tel que nous venons de le voir, les oestrogènes et la progestérone soutiennent la croissance active des cheveux. C’est particulièrement les oestrogènes qui vont permettre à la phase Anagène de durer plus longtemps. De facto, les cheveux tomberont moins souvent et en moins grande quantité. Avoir un trouble thyroïdien entraine inévitablement un affinement des cheveux. Elle provoque également une chute de cheveux hormonale conséquente…en plus de problèmes menstruels et reproductifs.
Minute définition
Homéostasie (n.f) : L’homéostasie est le processus par lequel un organisme maintient un état stable et équilibré de ses conditions internes malgré les variations externes. Ce mécanisme de régulation dynamique permet de conserver des paramètres essentiels tels que la température corporelle, le pH sanguin, la concentration en ions et les niveaux de glucose dans des limites étroites.
L’homéostasie implique des systèmes de rétroaction complexes qui détectent les changements et déclenchent des réponses adaptées pour restaurer l’équilibre. Ce processus est crucial pour le fonctionnement optimal des cellules et des organes, assurant ainsi la survie et la santé de l’organisme.
Glande (n.f) : Une glande est un organe du corps humain qui produit et sécrète des substances nécessaires aux différentes fonctions corporelles. Les principales glandes incluent l’hypophyse, la thyroïde, les parathyroïdes, les surrénales, le pancréas, les glandes salivaires, les glandes sudoripares et les glandes reproductrices (ovaires et testicules).
Ces glandes jouent un rôle essentiel en libérant des hormones et autres substances dans le sang ou directement dans les organes cibles. Ensemble, elles forment le système endocrinien, qui régule divers processus corporels tels que le métabolisme, la croissance et la reproduction. Comme ce n’est pas le sujet ici, je te laisse un lien si tu désires comprendre plus en profondeur le rôle des hormones 👉🏽 Le système endocrinien et ses hormones.
La chute hormonale liée aux hormones sexuelles
Les déséquilibres hormonaux liés aux menstruations, à la ménopause ou à la prise de contraceptifs peuvent influencer la santé capillaire. Pour rappel, une production excessive ou insuffisante d’œstrogènes et de progestérone peut perturber le cycle capillaire et entrainer une chute hormonale.
Nous venons de parler des troubles du cycle menstruel provoqué par un trouble thyroïdien. Mais qu’en est-il de la ménopause et des contraceptifs?
Pourquoi la ménopause peut entrainer la chute capillaire ?
La ménopause peut provoquer la chute de cheveux en raison des changements hormonaux significatifs qu’elle entraîne. Pendant la ménopause, les niveaux d’œstrogènes diminuent fortement. Cela perturbe l’équilibre hormonal et augmente la proportion d’androgènes dans le corps.
Ce déséquilibre peut raccourcir la phase de croissance capillaire et prolonger la phase de repos. Conséquence : on expérimente une chute diffuse des cheveux. De plus, les follicules pileux peuvent devenir plus sensibles aux androgènes, ce qui peut affiner et affaiblir les cheveux, contribuant ainsi à leur perte accrue.
Pourquoi les contraceptifs peuvent entrainer la chute capillaire?
La prise de contraceptifs oraux peut provoquer la chute de cheveux en perturbant les niveaux hormonaux naturels du corps. Ces pilules augmentent les niveaux d’œstrogènes et/ou de progestérone tout en supprimant l’ovulation. Cela peut déséquilibrer les hormones responsables de la croissance des cheveux. Certaines pilules contiennent des androgènes, qui peuvent raccourcir la phase de croissance des cheveux et accélérer la phase de repos. Une chute excessive apparait alors.
Ce phénomène est connu sous le nom d’effluvium télogène. Un mot compliqué qui indique des follicules pileux en phase de repos prématurée, causant une perte diffuse de cheveux.
Les Causes et Mécanismes
Les causes de l’alopécie hormonale féminine sont multiples et peuvent être liées à :
- des troubles hormonaux spécifiques
- des changements de mode de vie
- des facteurs génétiques.
Tous ces facteurs sont à l’origine de fluctuations hormonales. Et ce sont ces fluctuations qui peuvent perturber le cycle de croissance des cheveux. Le problème est donc à chaque fois le même : une phase de repos prolongée provoquant une chute prématurée des cheveux.
C’est d’ailleurs à cause de cette phase de repos trop longue qu’avant la chute hormonale, il y a affinement des cheveux.
Des solutions naturelles pour gérer et diminuer la chute des cheveux due aux hormones
Pour prévenir et/ou atténuer la chute hormonale, voici quelques habitudes à prendre dès maintenant…quelque soit ton âge ou ta condition ! Si tu es enceinte, adopter une routine capillaire naturelle, ainsi qu’une bonne hygiène de vie ne bénéficiera pas qu’à toi ! Cela bénéficiera aussi à ton enfant.
Sans plus tarder, passons au concret !
Solution N°1 : Adopter une Alimentation Équilibrée
Une alimentation riche en nutriments essentiels (protéines, vitamines et minéraux), peut aider à soutenir la santé des cheveux. Pourquoi ? Car ils aident à réguler les déséquilibres hormonaux. Les aliments riches en oméga-3 peuvent également contribuer à maintenir un cuir chevelu sain.
Je t’encourage donc à consommer quotidien (et avec modération) des noix et graines oléagineuses. Aussi, ne te prive jamais de légumes verts, rouges et oranges.
Petite parenthèse si tu es enceinte
Si tu es enceinte, les légumes orange et rouge sont tes meilleurs amis ! Les pigments sont en réalité des antioxydants…des alliés santé et cheveux ! Le rouge des aliments est général au Lycopène et l’orange au bêta-carotène. Il s’agit là de caroténoïdes importants pour la santé. Comme pour tout, leur consommation toi bien sûr rester équilibrée.
Le bêta-carotène
- Bénéfices : Le bêta-carotène est une provitamine A, convertie en vitamine A dans le corps, essentielle pour la vision, le système immunitaire, la croissance cellulaire et la santé capillaire. Il aide à maintenir le cuir chevelu et les follicules pileux en bonne santé, favorisant ainsi une croissance capillaire optimale.
- Sources : Patates douces, carottes, épinards, brocoli.
- Consommation : Il est généralement sûr de consommer des quantités normales de bêta-carotène à travers une alimentation équilibrée. Il n’y a pas de risque de toxicité en cas d’apport élevé en bêta-carotène à partir de sources alimentaires, contrairement à la vitamine A sous forme de rétinol, qui peut être tératogène à des niveaux élevés. Et tu sais pourquoi ? Car dans la nature, le Créateur a tout bien dosé et les nutriments viennent en synergie afin de s’assurer d’apporter à l’organisme ce qu’il lui faut et pas plus.
Le lycopène
- Bénéfices : Le lycopène est associé à une réduction du risque de certaines maladies chroniques grâce à ses propriétés antioxydantes. En ce qui concerne les cheveux, le lycopène aide à protéger les cellules des follicules pileux contre les dommages oxydatifs, soutenant ainsi la santé et la force des cheveux.
- Sources : Tomates, pastèques, pamplemousses roses.
- Consommation : Il n’y a pas de recommandation spécifique pour l’apport en lycopène pendant la grossesse. Une consommation modérée à partir d’aliments naturels est considérée comme sûre.
Parenthèse fermée.
Que tu sois enceinte, sous contraception, victime de troubles hormonaux ou ménopausée, je t’encourage à ne pas sous-estimer l’importance des vitamines E et D. Alors que la vitamine E se retrouve dans les oléagineux (noix, graines), la vitamine D doit être synthétiser par le corps lorsqu’on s’expose au soleil.
☝🏽Je tiens à préciser que les suppléments de vitamine E sont dangereux ! Il faut prendre cette vitamine qu’à travers l’alimentation. Assure toi simplement de profiter quand c’est la saison des avocats, de toujours avoir des feuilles vertes dans ton assiette et de manger 1 poignée de noix et 2 CAS de graines de lin, chia et courge par jour.
Le soleil est de plus en plus regarder de travers tant il « tape » fort. Pourtant, comme les plantes, nous en avons besoin pour permettre de nombreux mécanismes chimiques dans notre corps. Il est ainsi important de prendre un bain de soleil quotidien, que ce soit en allant se promener dans son jardin ou en allant à la mer. 10 à 15 minutes par jour d’exposition de la peau au soleil suffit amplement à faire le plein de vitamine D.
Vitamine D2 ou D3 ?
Si tu te situes dans des régions peu ensoleillées, ou si tu travailles toute la journée en bureau et que tu ne peux pas aller t’exposer, une supplémentation est nécessaire. On conseille généralement la vitamine D3. En effet, cette dernière est plus facilement assimilée par le corps. Mais, soit elle est synthétique, soit elle provient du règne animal. Il est donc possible d’opter pour la D2.
Bien que plus rare en pharmacie, cette vitamine provient des végétaux et peut être retrouvée dans certains yaourts vegan (la D2 a été ajoutée). Pense à parler avec ton médecin, et choisis ce qui te convient le mieux.
Solution N°2 : Gérer le stress et rester active
Maintenant qu’on a parler alimentation, passons à un autre facteur très important à prendre en compte lors d’une chute de cheveux hormonale : le stress. Il faut donc apprendre à le gérer ! Le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal et aggraver la chute de cheveux. Pratiquer des techniques de gestion du stress, telles que lecture de la Bible, le temps dans la prière, les moments détente, les sorties en famille ou entre amis, le sport modéré, ou encore, la respiration profonde (cohérence cardiaque), peut aider à réduire les niveaux de cortisol et à favoriser la santé des cheveux.
En plus d’aider à réduire les tensions, le sport adapté et modéré permet d’activer la circulation sanguine. Conséquence ? Les bulbes reçoivent plus d’oxygène et de nutriments…et donc une énergie supplémentaire afin de résister à l’épreuve.
Solution N°3 : Opter pour des soins capillaires naturels
Utiliser des produits capillaires doux et naturels, exempts de produits chimiques agressifs, peut aider à prévenir la chute de cheveux et à favoriser la croissance des cheveux. Les shampooings et les masques à base d’ingrédients naturels, tels que l’aloès, la camomille et l’huile de coco, peuvent nourrir le cuir chevelu et renforcer les follicules pileux. Note donc qu’il faut apprendre le B.A.BA des ingrédients cosmétiques les plus utilisés dans nos crèmes !
Pense également à ne jamais appliquer de crème sur ton cuir chevelu. Cela ne fera qu’affaiblir encore plus tes follicules pileux. Tu peux par contre appliquer quelques gouttes d’huiles végétale et essentielle stimulantes (voir mon article à ce sujet).
Les beurres végétaux sont également à éviter au niveau des racines. Assure-toi de maintenir une bonne hydratation du cuir chevelu en buvant suffisamment d’eau et en appliquant des lotions adaptées.
Consulter un Professionnel de la Santé
Il ne s’agit pas là d’une solution mais, en cas de chute de cheveux persistante ou sévère, il peut être utile de consulter un spécialiste des cheveux, ou un professionnel de la santé pour évaluer les déséquilibres hormonaux sous-jacents. Des analyses sanguines peuvent être nécessaires pour identifier les niveaux hormonaux et les carences nutritionnelles éventuelles. Savoir exactement la cause de ta chute capillaire t’aidera à faire des choix éclairés.
Voilà amiga, ce sera tout pour ce post. J’espère qu’il t’a été ou te sera utile dans cette épreuve que tu vis. En effet, si tu lis un article sur ce thème, il est probable que tu souffres en ce moment de chute de cheveux hormonale.
Sache que la chute hormonale est un défi complexe mais rectifiable dans la plupart des cas. En adoptant une approche holistique et en mettant en œuvre des changements de mode de vie sains, il est possible de soutenir la santé des cheveux et de réguler les déséquilibres hormonaux. C’est en gardant un bon système hormonal qu’on s’assurera de garder un maximum de cheveux sur la tête ! Pour résumer, en prenant soin de notre corps de l’intérieur comme de l’extérieur, nous pouvons favoriser une croissance capillaire saine et retrouver la confiance en nous-même.
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Mickaëlla
